FEI Clean Sport: Le président De Vos monte à la charge
2 septembre 2015Pour des sports équestres propres !
Dans un communiqué de presse diffusé ce mardi, le président de la FEI, Ingmar De Vos, a envoyé un message fort au monde équestre sur l’importance de la campagne « FEI Clean Sport ».
Une accentuation sur la lutte antidopage de la FEI et le programme de médication contrôlée (EADCMP) qui sera effectif au 1er janvier 2016.
Jusqu’à ce jour, le siège de la FEI coordonne l’administration de l’EADCMP (Equine Anti-Doping and Controlled Medication Programme) pour les Groupes I et II d’Europe et les différents tests et contrôles en corrélation avec les différentes fédérations nationales des sports équestres.
Cela va changer dès le début de l’année prochaine, quand la FEI prendra en charge l’administration du programme antidopage pour le monde entier.
En prévision de la mise en œuvre de l’EADCMP, la FEI axe donc sa campagne de sensibilisation et d’éducation auprès des différentes fédérations, des athlètes et de leur entourage, afin de prévenir toutes causes de contrôles positifs et ainsi éviter toutes inadvertances.
« Comme pour tous les sports, il est vital de veiller à l’intégrité physique et le respect du fairplay , mais il est encore plus important en sports équestres, car il implique avant tout le respect et le bien-être de l’animal. » indique le président Ingmar de Vos dans son communiqué sur le site de la FEI.
Par un degré très élevé des niveaux de contrôles, la FEI a mis en place une politique antidopage rigoureuse afin de protéger et maintenir le bien-être de cheval.
Le bien-être et le respect du cheval ont toujours été et seront toujours les deux des piliers centraux de la FEI.
Nous avons près de 4.000 manifestations internationales sur le calendrier FEI et il est de notre responsabilité de protéger nos athlètes et le sport lui-même. Cela implique donc la protection de nos athlètes par une éthique irréprochable.
Nous avons une politique de tests rigoureux qui s’appuie sur une liste de plus de mille substances interdites par la FEI. Il est donc crucial que nos athlètes et leurs vétérinaires soient avisés et conscients de ce qu’ils donnent à leurs chevaux.
Bien sûr, ce bien-être passe par des soins appropriés en cas de blessure ou de maladie, car il inconcevable de ne pas soigner convenablement les chevaux. Mais, si tel est le cas, tous les résidus des traitements devront avoir entièrement été éliminés par l’organisme du cheval au moment de la reprise en compétition afin que nous puissions maintenir l’intégrité de notre sport.
Stimuler la sensibilisation et l’éducation est la clé.
Garder notre sport propre est le message! ».
Rappelant l’importance de cette prise de conscience collective, la déclaration du président fait encore écho à certaines suspensions provisoires de cavaliers dont les chevaux avaient testés positifs à des substances interdites.
Le communiqué mentionne ainsi les échantillons prélevés le 3 mai lors du CEI1 * de 80 km de Miramas (FRA) sur le cheval Buenaventura (FEI ID 104TD11 / FRA), monté par Candice Pilloni (FRA), contrôlé positif à l oxycodone (un analgésique opioïde) et à la substance médicamenteuse dénommé lidocaïne et de son métabolite 3— Hydroxylidocaine, un anesthésique local.
Il en va de même pour Sophie Simpson (USA) dont son cheval Why Not (FEI ID 102UA85) avait été déclaré positif à la capsaïcine (un analgésique en cas d’irritation locale) en juillet dernier lors des championnats Juniors et Jeunes cavaliers d’Amérique du Nord
Les deux athlètes ont été provisoirement suspendus à partir du jour de la notification (31 août 2015). En outre, les deux chevaux ont été provisoirement suspendus pour deux mois. Les athlètes et les propriétaires des chevaux ont l’occasion d’une audience préliminaire devant le Tribunal de la FEI pour demander la levée des suspensions provisoires.
Fin du communiqué.
Mais, aucun mot sur le maintient des suspensions des chevaux suisses de Steve Guerdat et Alessandra Bixel.
Affaire à suivre…
Info source communiqué FEI
©Photo FEI