CSIO Rome
25 mai 2018L’Italie remporte la Coupe des Nations.
Pour la seconde année consécutive, après trente-quatre années de disette, l’Italie remporte la Coupe des Nations de Rome.
Encore bien placés en seconde manche avec juste une barre d’écart avec les italiens, les États-Unis et la Suisse se partagent finalement la seconde place sur un total de huit points.
Même si la France n’avait pas d’enjeu aux points dans cette partie romaine, elle signe une bien piètre coupe des nations en concluant à la dernière place. Si Alexandra Paillot (Tonio de La Goutelle ; 8/0) et Simon Delestre (Sultan de Beaufour ; 12/0) redressent la barre en seconde manche, l’élimination surprise de Kevin Staut avec Equador Vant Rooseker (4pts au premier round) et le non-départ de Roger-Yves Bost avec Sangria du Coty (pourtant sans faute en première manche) auront fini par sceller le sort des tricolores.
Le nouveau terrain rénové en herbe de la Piazza di Sienna aura donc réussi à l’équipe italienne, et ce malgré la déconvenue d’Emmanuele Gaudiano, éliminé en seconde manche, sur un déposé en pied d’oxer de son gris Caspar. Malgré la pression qui reposait sur le score de Bruno Chimiri, le dernier cavalier de la scudéria réussit à signer le sans-faute gagnant avec son puissant Tower Mouche. Une nouvelle victoire transalpine à laquelle Giulia Martinenco aura su contribuer favorablement avec sa Verdine Z (4/0) mais dont on se doit de souligner la performance de Luca Marziani qui aura apporté beaucoup en signant le double sans faute avec son bien nommé Tokyo du Soleil.
En se partageant la seconde place, les cavaliers américains et suisses n’ont pas démérité en restant constamment en embuscade. Si MacLain Ward et Janika Sprunger signent les deux seuls doubles sans faute pour leurs nations, Steve Guerdat sortait bien amer de la piste suite à la petite touchette sur la rivière de son prometteur Alamo.
En concluant sur un total de 12 points, l’Allemagne, la Suède et le Canada se partagent quant à eux la 4e place.
Comme un bouquet final inattendu, la patrouille aérienne nationale survolait alors la splendide Piazza Di Sienna en imprimant le ciel des trois couleurs italiennes que le public romain ne manquait pas d’applaudir aussi chaleureusement que ses valeureux vainqueurs.