CSI Basel 2012: L’esprit suisse d’abord!

11 janvier 2012 Non Par Jumpinews

Urs Grünig: – » on a eu chaud! »

Ou quand le patriotisme domine l’argent!

   

Steve Guerdat, Pius Schwizer, Beat Mandli, Werner Muff, Janika Sprunger, Clarissa Crotta…En tout, ils seront 16 cavaliers suisses à prendre part dès demain aux différentes épreuves du CSI de Bâle. Une délégation suisse qui sort quasi intact du tonitruant mercato d’hiver ! Presque un exploit pour le chef d’équipe Urs Grünig qui avoue avoir eu chaud ces dernières semaines :-« Avec la perspective des JO de Londres, le marché s’est véritablement envolé et les propositions les plus intenses sont parvenues aux différents propriétaires ! Il a fallu jouer des coudes et quelques fois faire vibrer la corde patriotique mais au final, je suis heureux de savoir que nos meilleurs espoirs restent sous la selle de nos cavaliers et cavalières suisses. » Une déclaration qui laisse penser qu’on a, là aussi, frôlé la catastrophe pour certains… Des ventes  de chevaux d’élite qui auraient sans doute faient le bonheur d’autres nations mais aussi un sacré trou dans le panier des espoirs helvétique :-« Les pays d’Extrême Orient et de l’Est européen nous ont sollicité de toutes parts.  Il est certain que les offres étaient des plus alléchantes mais on a la chance d’avoir des propriétaires à l’esprit patriotique ! » Ainsi Carlina, Louis, Verdi, Touchable, Uptown Boy, Westside ou encore Kiamon furent notamment la cible de convoitises les plus  ardentes. Avec des offres oscillant entre 2 et 5 millions d’euros , avouons que patriotisme et esprit sportif, remportent la palme d’honneur des propriétaires suisses. On peut toujours penser que vu leurs fortunes personnelles, ces propriétaires ne sont pas dans le besoin de vendre.. Mais quand on connait les risques de blessures ou de méformes sans oublier le potentiel sportif de certains concurrents, on doit tout de même avouer que ces gens là sont de vrais mécènes; autant passionnés que dévoués à leurs cavaliers…

Par ces temps où l’on nous dit que tout est question d’argent, cela vaut bien la peine d’être souligné!

Sans doute peut-on alors mieux accepter  quelques sauts d’humeurs de leurs parts…

Les suisses auront donc réussit un premier pas olympique. En résistant aux offres d’argent, ils perdurent l’esprit du baron de Coubertin.

En attendant l’échéance londonienne, l’élite suisse tentera donc de briller au grand complet, pour les plus hautes marches des podiums du CSI de Bâle.