Championnats d’Europe. Restons sport!

27 août 2013 Non Par Jumpinews

Kevin Staut. Vous connaissez?

Et si l’on remettait un peu les choses à leurs places…

 À peine quelques heures après la finale endiablée des championnats d’Europe par équipe, j’entendais ou lisais les différents commentaires sur la prestation de Kevin Staut et Silvana. Il y eut des synthèses objectives dont celles de Mehdi, dans le « Tour D’honneur » sur cavadeos, ou sur Equidia dont le duo Boudra/Boutreau bénéficiait en plus de la judicieuse complicité de Rodrigo Pessoa. Vraiment appréciable.  

Mais une fois encore, de « beaux parleurs » viennent pourrir l’ambiance par leurs commentaires acerbes.

Certains en sont arrivés à dire que « la jument est cuite », d’autres allant même jusqu’à écrire que Kevin Staut a « plombé la France !  » . Rien que ça !

Alors, dans ces conditions, il n’y a pas de raison pour que passe sous silence mon opinion. Elle n’est sans doute pas moins bonne à entendre que celles prononcées par des gens qui soit dit au passage, n’ont souvent guère eu d’autre abord à l’obstacle que celui du pouf posé entre le canapé, le bol de cacahuètes et l’écran de télévision.

Je ne suis pas en train de prendre sa défense (il n’y a pas non plus mort d’homme) et de toute façon il est assez grand pour ça. 

Non je voulais juste exposé mon avis et peut-être mieux faire comprendre à certains que tout n’est pas aussi simple qu’il n’y parait et que le CSO , c’est aussi du sport !
Un Grand Moment de Sport

C’est justement lors d’un grand moment de sport que Bosty est devenu Champion d’Europe. Propre, net et sans bavure ! Et c’est tant mieux.

Une performance qui honore un cavalier d’exception, au style souvent raillé et dont la présence à ces championnats résulte aussi d’une volonté du chef d’équipe. Car il y a encore un mois, Bosty ne savait pas trop s’il en serait. Entre les soucis avec Nippon d’Elle et l’agenda des concours, il fallut faire le choix. C’est aussi ça le monde du cheval. Nul ne sait de quoi demain sera fait. Des hauts, des bas, des coups du sort… Bons ou mauvais, il faut faire avec. La vie, quoi !

Cette victoire redonne aussi un peu de baume au coeur à la filière. Sortir un peu de la morosité économique ambiante, en voyant un cheval français s’imposer à nouveau dans le plus grand tournoi européen. À huit jours de la Grande Semaine de l’Élevage à Fontainebleau , ça va faire du bien !

Comme un certain Kraque Boom (Olisco), Myrtille Paulois ( Dollar du Murier) est issue des ventes FENCES, où elle fut adjugée en 2003 à 20 500 € pour le compte de Lady Georgina Forbes . Bel achat !

Seule jument sans faute de tout le championnat, Bosty réussit avec Myrtille un vrai coup de maître .

Mais là encore, parmi ceux qui l’encensent, j’en connais qui (il y encore quelques jours…) n’avaient pourtant pas que des éloges à son égard 

 Alors voilà, je me lâche, gentiment , sans vouloir donner de leçon à qui que ce soit.Juste mettre un « Hooo LAAA » ou pour les plus jeunes, un  » Allo quoi ! Non, mais , Allo ! » 

En passant par l’Alsace.

J’ai rencontré ce jeune homme pour la première fois il y a maintenant près de 10 ans, alors qu’il n’était que très peu connu, en tout cas pas du grand public ! Kevin Staut était alors le cavalier de l’écurie du marchand de chevaux, Pierre Baldeck.

Il était arrivé en Alsace , discrètement, comme le souhaite Mr Baldeck et comme sont arrivés avant lui d’autres cavaliers aux patronymes aujourd’hui célèbres, des Fuchs, Angot, Bicocchi, ou Dreher et qui prirent leurs envols depuis les bases du Haras du Breuil.

Kévin écumait alors les terrains de concours de France et de Navarre avec un camion aussi luxueux que celui de Louis La Brocante (toutes proportions gardées, évidemment !). Les chevaux allaient et venaient, au rythme des transactions, toujours dans l’espoir de dénicher un champion. Le confort importait peu. Pour lui, ce qui comptait avant tout, c’ était d’en être ! D’aller aux concours comme d’autres vont se taper des tours de stade ou des longueurs de bassin.

Pierre Baldeck m’avouait un jour qu’il était épaté par l’endurance de Kevin. Même en rentrant le dernier de concours, il était le premier aux écuries le matin.

Un bosseur toujours prêt à monter des chevaux qu’on lui confiait, dont certains à l’avenir souvent prometteur, mais aussi enviable que celui d’une miss régionale sélectionnée pour la finale à Paris devant Alain Delon.

C’est en Alsace qu’il fit aussi ses premiers essais avec le fameux Kraque Boom . De prime abord, il ne fut d’ailleurs pas vraiment séduit et c’est sur l’insistance de Pierre Baldeck  qui fit venir Gilles de Balanda pour les conseils techniques, que Kevin parvint à la symbiose. À tel point qu’il le fit plus tard acquérir par son grand-père pour éviter sa revente… C’est aussi sous l’ère du duo Balanda / Elias que Kevin allait faire avec Kraque Boom son entrée dans la cour des grands lors des championnats d’Europe à Mannheim. 

 Itinéraire bis

Issu d’un environnement familial aisé, il aurait pourtant pu éviter cet itinéraire bis, en passant directement par l’axe plus communément utilisé aujourd’hui par certaines progénitures, mais dont le talent est inversement proportionnel à l’épaisseur du portefeuille des parents.

Mais non. Il en avait décidé autrement. C’est qu’il en a du caractère le Kevin et ce n’est pas parce que je l’aime bien que je ne vais qu’en tracer un portrait idyllique.

Kevin est aussi déterminé qu’individualiste . S’il a tendance à oublier ses proches, c’est que le gars pense au présent et au futur, mais rarement au passé. Une forme d’amnésie volontaire qui lui permet d’aller de l’avant, là ou d’autres restent sur place à force de trop cogiter sur le pourquoi du comment.

C’est ainsi qu’en 2007, après un court passage en Suisse, Kevin trouvait un nouvel élan en signant un partenariat avec Xavier Marie propriétaire du Haras de Hus. Cette capacité de réaction l’a ainsi mené vers les plus hauts sommets, laissant dans son sillage des performances aussi relevées qu’inattendues.

Car qui, en cette fin du mois d’aout 2009 aurait misé sur lui et son Kraque Boom pour le titre de champion d’Europe ? Sans doute pas grand monde ! Ni moi, ni le « père Baldeck » (avec lequel je partageais le voyage) n’avions espéré autant. Un podium ; peut-être… Mais le titre?

Kevin Staut Champion d’Europe

Pourtant, avec un Kraque Boum au pile à la Warm-Up, le premier tour de chauffe n’augurait pas d’une telle réussite. Après une telle entrée en matière, il fallait se ressaisir et ses partenaires et entraineurs firent le maximum pour cela. Mais il y avait aussi chez lui de la détermination et une foi en ses capacités, de celle qu’il faut aux champions pour affirmer le talent.

Au dernier tour, Kevin Staut devenait champion d’Europe devant Carsten Otto Nagel sur Corradina (déjà !) et Albert Zoer sur son fameux et regretté Oki-Doki.

Les médias s’en donnaient alors à cœur joie, trouvant enfin une relève aux mythiques D’Oriola et autres Pierre Durand. Kevin Staut était devenu en un week-end, la nouvelle star du jumping international français. Et un titre de champion d’Europe, c’est à vie !

Pourtant, je me rappelle bien de ce dimanche soir, quand quelques heures après sa victoire saluée de toutes parts, nous nous retrouvions, Pierre Baldeck et moi, à la terrasse d’un pub de Windsor, seuls comme deux sous-bocks de bière auxquels il manque les verres pour faire mousser l’ambiance.

Eh, oui ! Il était déjà reparti le Kevin, laissant là ses proches autour du carré V.I.P, devenu en son absence, aussi chaleureux qu’une discothèque parisienne avant 23 h !

« Il est comme ça Kévin », me confiait alors Pierre Baldeck dans un soupir qui en disait long. Pas envie de trainer, direction les écuries, car demain est un autre jour. Certes, pris dans la folie du moment, il ne s’est sans doute pas vraiment rendu compte de toute la portée que son titre allait lui procuré, mais en peu de temps, Kevin a su parfaire son aura.

Au coeur de L’Europe

Il faut dire que l’Europe, Kevin en avait déjà pressenti les avantages.  Ayant ainsi quitté l’Alsace pour le Haras du Hus il prenait quelques mois plus tard la direction des écuries belges d’Écaussinnes. « Je veux être plus proche du marché », déclarait-il alors à ceux qui s’interrogeaient sur son départ de France.

Un choix troublant, mais qui fut apriori partagé par Xavier Marie. Sans doute quelques promesses non tenues et des coups de commerce pas toujours réussit , menaient ensuite à mal les relations entre les deux parties.

Plusieurs chevaux d’espoirs avaient déjà changé de selles, mais fin 2011, Xavier Marie précipitait la rupture en décidant de se séparer de Silvana, mettant ainsi un sérieux coup de frein aux ambitions sportives de Kevin Staut.

Car depuis son titre à Windsor, il en a écumé des parcours, glanant des victoires et des podiums aussi prestigieux qu’aux CSIO de La Baule, St Gall, Aix-La-Chapelle sans oublier la médaille d’argent par équipe aux JEM de Lexington.

Silvana. Un amour de jument !

Malgré son grand cœur, Kraque Boom n’avait plus le même brio et Kevin se devait de trouver des chevaux de relève. Les achats furent alors conséquents et c’est notamment avec la grise Silvana (ex monture de Jos Lansink) que Kevin allait trouver une remplaçante de premier choix.Il m’avouait alors son véritable coup de coeur pour la jument, pleine de force, mais tellement douce. De leur victoire au GP Coupe du Monde de Genève au trophée des champions à Aix- La Chapelle, Silvana et Kevin furent également les piliers de l’équipe vice championne du monde à Lexington où ils signent le seul double sans faute. Puis en 2011 ils sont sacrés vice-champions d’Europe par équipe à Madrid. 

« C’est un amour  » me disait-il encore lors d’une récente visite.

C’était la fin de l’été, le soleil brillait encore à l’horizon, mais l’automne allait sacrément secouer les lauriers de la gloire. Un grand coup de vent venu de Loire-Atlantique venait claquer le portail du Haras de Hus. Silvana était en vente et l’on entendait déjà le moteur d’un camion prêt à embarquer la belle grise.

Kevin devait trouver d’urgence un nouveau partenaire susceptible de palier à ses déboires. Par l’entremise de Patrice Delaveau, deux Alsaciens se sont alors mobilisés. Pierre Baldeck et Emmanuèle Perron (eh oui ! Elle est aussi d’origines alsaciennes)

Emmanuèle Perron et son conjoint Armand Pette venaient d’investir auprès de Patrice Delaveau, en vue d’une remontée au plus haut niveau de leur ami normand. Ce dernier, pas bégueule, fit donc part des soucis de son ami Kevin à ses nouveaux propriétaires.

Face à cette situation d’urgence et sensibles aux tourments de Kevin, ils firent une offre au Haras de Hus qui acceptait la vente de Silvana qui passait ainsi aux couleurs du Haras Des Coudrettes.

Dans la foulée, entre noël et Nouvel An, Silvana, et Kevin prenaient la seconde place du GP coupe du Monde à Malines, offrant ainsi comme une récompense aux efforts, un premier podium à l’effigie d’HDC.

Depuis, Kevin Staut s’est installé en Normandie et fait partie intégrante du team Jump 5 aux côtés de Patrice Delaveau, Olivier Guillon et Franck Schillewaert.

En créant un nouveau concept pour le sport de haut niveau, Emmanuèle et Armand Perron-Pette sont passés de l’ombre à la lumière. De leurs désires passionnés pour les chevaux, aux aménagements au Haras de la Chesnaye et la construction du tout nouveau Haras de la Forge, leurs ambitions ont évidemment suscités des jalousies.

Mais s’ils n’étaient pas intervenus , où en serait Kevin Staut aujourd’hui ?

Oh, bien sûr, j’entends déjà ceux qui me rétorqueront qu’il en aurait trouvé d’autres… Peut-être, mais à l’époque, il n’y avait pas grand monde pour répondre présent.

Alors outre le manque de fairplay vis-à-vis d’un champion comme Kevin (qui pour rappel est resté numéro 1 mondial pendant près d’un an et toujours n°1 des cavaliers français depuis près de 5 ans au top dix de la Ranking liste FEI) les oiseaux de mauvais augure oublis un peu trop rapidement toutes ses performances.

Ils emportent aussi dans leurs sarcasmes, tous les efforts des différents propriétaires, entraineurs, grooms et autres proches qui oeuvrent au quotidien, pour que « leur » cavalier réussisse.

Oui, je sais, c’est dans la nature humaine que de se faire du bien en parlant du mal et il faut aussi savoir accepter les critiques. D’accord, quand ces critiques sont objectives et encore plus qu’en elles proviennent de personnes qui y comprennent quelque chose.

Monter en jumping international est un sport d’élite comme la F1 ou les transats à la voile. Mais là n’est pas le problème du jour. Le problème est qu’en la matière, beaucoup trop de ses soi-disant « spécialistes » n’ont jamais mis le cul sur un cheval (sauf peut-être pour une balade « au club rancho » avec un fan de Bob Marley en guide) et qu’ils ont encore moins gouté aux sensations d’un parcours d’obstacles.

Silvana et Kevin Staut plombent la France! Ah bon?

 Alors même si le titre se veut aguicheur, quand je lis dans un grand quotidien de sport comme l’Equipe que « Kevin Staut plombe la France » moi, ça me met en rogne.Et l’auteur débute son papier par « il l’a monté comme jamais..; » Alors avant c’était de la daube?Et quel choix d’image! Mon ancien instructeur diplômé de Saumur appelait ça -« le crapaud sur une boite d’allumettes »! Bref, ca ne respire pas l’objectivité.

Est-ce là une rançon de la gloire des sports équestres qui arrivent aujourd’hui dans le système médiatique grand public ? J’en doute, car je n’ai pas souvent l’occasion de lire des résultats équestres dans d’autres journaux que ceux spécialisés en la matière. Pour preuve les échos du sacre de Bosty. Mais là on devrait peut-être demander aux instances fédérales s’il n’y pas un problème de communication, car en prétendant être la 3e fédération sportive française, on pourrait au moins s’attendre à un peu plus de retombés médiatiques. J’avais beau zapper sur toutes les chaines, je n’ai rien vu sur Bosty . Et vous ?

Ou alors je crains le pire ! Que l’on arrive comme pour le foot, à ce que n’importe quel pseudo spécialiste de base se prenne pour un entraineur et nous refasse  » Le Parcours »!

En passant par l’école…

J’ai dans ma (proche…) jeunesse, pratiqué l’équitation à ce que l’on appelait alors un « bon niveau » et ma petite expérience acquise notamment à l’École Nationale des Haras, puis en travaillant chez des cavaliers internationaux, m’a permis d’asseoir une certaine base dans différentes disciplines équestres. Il y a quelques jours, eut d’ailleurs lieu une réunion des anciens élèves du Pin et j’ai eu grand plaisir à retrouver quelques compagnons de l’époque. Si un bon nombre d’entre eux ne sont plus dans le métier, d’autres ont performé soit en course soit dans les disciplines olympiques, ou dans l’enseignement .

Bosty partage sa médaille d’or avec son fidèle groom, Claude
©Photo prise par Fabien, groom de Patrice Delaveau

D’autres sont devenus  « groom de haut niveau » comme Claude Lebon, fidèle à Bosty, Éric Grenier chez Niels Bruynseels ou encore Fabien Lavaux chez Patrice Delaveau. Mais tous gardent en mémoire l’état d’esprit de l’école qui, au-delà de l’équitation, nous a aussi appris à vivre ! On en a souvent bavé et d’ailleurs il serait sans doute impossible de refaire une formation avec ce style d’enseignement aujourd’hui. Comme l’avouait un de nos profs, plus grand monde ne tiendrai le coup dans ces conditions et pendant trois ans. Ceux qui connaissent savent de quoi je cause. Si certains en on fait une légende, d’autres l’ont vécu plus rudement, mais aucun de ceux que j’ai revus n’ont de regrets, bien au contraire. En abordant le sujet du sport d’aujourd’hui,tous ont constaté l’évolution du très haut niveau. Pas facile d’y arriver et encore moins d’y rester!

Kevin en Vrai…

Alors quand je leur ai parlé de mes pérégrinations, certains m’ont demandé comment était Kevin Staut, « en vrai ! ». Je leur ai répondu comme je le pense, en leur confirmant que c’était un vrai bon cavalier, un bosseur, résistant à l’ouvrage et que je l’ai vu à l’oeuvre, à cheval aux aurores, et le dernier à fermer la porte des écuries. Un caractère bien trempé, oubliant quelques fois de se retourner vers ceux qui l’on aidé, pas par méchanceté, mais juste parce qu’il est déjà passé à autre chose. Que j’apprécie nos discussions, car il s’intéresse à tout ( ou presque!), qu’il est sensible aux actualités et que sa curiosité ne s’arrête pas à la dernière version de jeux pour consoles. Mais aussi qu’il me fait suer à ne pas toujours répondre quand je l’appelle au téléphone !

Comme bon nombre de ces grands cavaliers, (grands par la taille autant que par le talent. Évidemment !) son dos lui pose quelques problèmes récurants et ces misères ne lui permettent pas toujours de monter sereinement.Un sujet qu’il esquive,mais qui d’après moi peut aussi être à l’origine de certaines contre-performances. Eh oui, dans ce sport il y a le cheval… Mais pas que !

Kevin Staut, on en reparlera!

 On ne se voit pas souvent, « en vrai », mais quand c’est le cas et que l’on a le temps (c’est plus rare encore !) alors on en profite pour aller manger un bout ensemble. Là on parle de tout et de rien, de chevaux, mais pas seulement, de ma petite famille dont il aime avoir des nouvelles et d’autres choses plus futiles.

Je sais aussi qu’outre ses relations presque paternelles avec monsieur Baldeck, il a gardé quelques bons amis en Alsace. Eux, comme moi, ne le voient pas souvent, mais les retrouvailles sont un pur moment d’amitié. La vraie, celle qui n’a pas besoin d’être cul et chemise, ni même d’être tous les jours en contact pour pouvoir être appréciée.

Oui, Kévin c’est un pote, un ami que j’ai vu partiellement grandir du côté de l’Est avant de rejoindre les mystères de l’Ouest

Je dois avouer un certain manque d’objectivité à son égard, mais ceux qui me connaissent savent aussi mon franc parlé. Je sais qu’un gars comme lui, ça agace aussi un peu. Toujours là. Toujours devant. Qu’est qu’il a? Qu’est ce qu’il fait… Qui c’est celui-là? Bref , ça gave… 

Mais j’en avais un peu gros sur la patate. J’avais besoin de dire ce que je pense (et encore…) et je n’ai vraiment pas eu besoin de chercher les mots pour écrire mon « plaidoyer. »

Promis, on en reparlera…

 Christian GERHARD