Philippe Leoni exclu de la FFE

19 septembre 2012 Non Par Jumpinews

C’est dommage !

La rumeur bruissait depuis la fin aout . Philippe Léoni reprendrait le poste de Christian Paillot…

L’ancien cavalier international de Cireneyka, Jolie de B’Néville ou encore Lavillon, membre de l’équipe de France (vice-champion d’Europe par équipe, vainqueur entre autres de la super league en 2004) fut l’un des disciples affirmé de Gilles Bertran de Balanda.

Homme d’affaires accompli au sein de la presse et des médias, il est aujourd’hui à la tête d’un pole de fonds d’investissement particulièrement performant.

Lors d’une réunion informelle faisant suite aux retours des J.O, le nom de Philippe Leoni venait en proposition pour reprendre le flambeau de Christian Paillot, démissionnaire de son poste de responsable du sport de haut niveau.

Le président Serge Lecomte vient de mettre un terme à cette initiative en refoulant son projet.

Sans vouloir entrer dans une quelconque polémique, Philippe Léoni nous a quelque peu éclairés sur les projets qu’il tentait de mener à bien pour l’avenir des sports équestres tricolores…

 

Jumpinews : Lassé de compétitions, vous étiez mis en retrait du monde équestre depuis près de 5 ans.Pourquoi ce retour?

En retrait oui, mais pas retiré. J’ai toujours gardé de très bons contacts avec certains cavaliers et acteurs du milieu sportif. Je n’ai rien entrepris, ce sont des cavaliers qui m’ont contacté en demandant si je ne serai pas intéressé pour prendre le relais de Christian Paillot.

Qu’est-ce qui vous a alors décidé?

Le challenge ! J’ai toujours aimé entreprendre de nouvelles aventures, dans les affaires comme dans le sport. J’ai un certain niveau d’expérience dans le domaine et quand on sent un enthousiasme commun autour de vous, ça fait réfléchir. Du coup, je me suis dit; pourquoi pas? J’ai monté un projet autour duquel je pensais pouvoir réunir l’ensemble des partenaires tant au niveau fédéral que des cavaliers et propriétaires.

Quels en étaient les principaux objectifs?

L’idée était de créer un projet commun, novateur et précis en terme d’objectifs. Il s’agissait de redonner une dynamique avec des équipes bien structurées pour les trois disciplines olympiques, le tout, articulé autour de différents responsables, techniques et budgétaires. J’avais notamment pensé à Jean-Maurice Bonneau en tant que responsable technique pour les trois disciplines. Il y avait ensuite un certain nombre de personnes en place, ou à venir , qui étaient vraiment convaincues du projet.

Une vision globale qui ne semble pas avoir éclairé le président !

Eh non ! Pourtant notre première entrevue s’était plutôt bien passée et je devais alors lui présenter un projet plus détaillé, ce que j’ai fait.

Vos ambitions, ou vos réformes, lui ont-elles fait peur?

Je n’en sais rien !En tous cas, il n’en veut pas. Point final. La page est tournée.

Même si vous n’en dites pas plus sur le fond et la forme, vous êtes déçus.

Pour moi? Non. Je n’avais aucune autre ambition que d’apporter mon expérience à un projet valorisant pour les sports de hauts niveaux. Vous savez, sans vouloir paraitre prétentieux, je n’avais pas besoin de prouver quoi que ce soit. J’ai, je pense, fait mes preuves tant au niveau business que d’un point de vue sportif. C’est dommage pour ceux qui m’ont porté en avant et soutenu dans ce projet. Je pense qu’il y a avait de quoi faire.

Et maintenant, d’autres projets équestres?

Pas vraiment, mais bon…on ne sait jamais !

Propos recueillis par Christian GERHARD pour JUMPINEWS.COM