Coupe du Monde Etape1
17 avril 2024La Chasse Suédoise!
Si les spécialistes des épreuves de vitesse tels que Julien Epaillard, Kent Farrington ou encore Hansi Dreher se sont respectivement brulé la priorité, c’est finalement le tenant du titre 2023, Henrick Von Eckermann, qui s’impose avec son impérial King Edwards!
Un premier round qui n’a pas manqué de suspens avec quelques sublimes parcours réalisés les habitués du genre tel que Christian Ahlmann qui tenait un bon moment les avant-postes avec Mandato, avant que Julien Epaillard ne vienne bousculer les évidences en prenant la tête du classement avec Dubaï du Cedre et ce malgré une faute ! 69,69s. C’est exactement le même temps réalisé par le duo normand tout comme par l’américain Kent Farrington avec Toulayna. Dans la foulée, Hans Dieter Dreher prouvait une nouvelle fois tout son sens du rythme puisqu’il vint devancer les deux leader de plus d’une seconde. Pourtant pas des plus rapides du circuit, son gris Elyseum n’en demeure pas moins très agile et d’une haute maniabilité ce qui permit au cavalier allemand de prendre un bon moment la tête de l’épreuve, jusqu’à l’arrivée des suédois.
Même si Steve Guerdat reste en embuscade à la 9e place ce soir avec IS Minka, la prestation hasardeuse de Martin Fuchs laissait tout le monde dubitatif. Et que dire du parcours de kevin Staut… Pourtant bien débuté sur un tempo soutenu de son Visconti, le champion normand se retrouve en bout de courbe pour aborder une combinaison délicate. Un décollage des antérieurs et une vrille des postérieurs. L’obstacle est finalement jugé non franchi, éliminant dans la foulée le duo tricolore qui c’était déjà engagé plus loin dans le parcours.
L’olympique Peder Fredricson ne s’en laissait pas compter pour autant et c’est avec plus d’une seconde d’avance qu’il boucle son parcours avec Catch Me Not S. Même si les tribunes ne furent pas des plus fournies en ce premier soir, le public saoudien n’en fut pas moins enthousiasme pour saluer cette superbe prestation et accueillir chaleureusement son non moins illustre compatriote, Henrick von Eckermann et l’inclassable King Edward. Au fil du parcours, le silence se fit de plus en plus pesant, s’allongeant aussi vite que les foulées du bondissant petite alezan. Juste sublime ! Et quel chrono! 66,28s. Juste fabuleux!
Le numéro un mondial signe encore un parcours somptueux avec un King Edward que l’on sent au mieux de sa forme et l’on se demande bien qui pourrait aller détrôner ce duo magique?
Mais attention, rien n’est joué et les prétendants restent nombreux avec de bons atouts à faire valoir lors des prochains rounds.