Equipe de France: Henri Prudent dit non!

29 janvier 2013 Non Par Jumpinews

Henri Prudent …Non au mi-temps!
©Photo Collection  Christophe Bricot

Et la FFE s’enlise!

Depuis l’annonce du départ d’Henk Nooren du capitanat de l’équipe de France de CSO, les pistes que certains laissaient entrevoir semblent se réduire en peau de chagrin…

Dernier pressenti pour prendre la relève, Henri Prudent vient d’annoncer son refus sur Equidia .

La FFE s’enlise à nouveau dans les tourments alors que depuis l’été olympien, on aurait déjà pu trouver une solution.

Ainsi, Henri Prudent, interviewé pour Equidia par Kamel Boudra, déclare qu’au vu des conditions ( un contrat de 100 jours par an) il n’était pas question qu’il s’investisse davantage dans ses démarches.

Pourquoi gâcher?

Après les échecs avec Philippe Léoni, Jean-Maurice Bonneau,Patrick Caron, Éric Levallois et maintenant Henri Prudent, qui sera le prochain sélectionneur ?

Mais pourquoi est-ce donc si compliqué ? Pourquoi ces continuelles discordes et changements ?

Il y avait pourtant un binôme opérationnel et expérimenté avec Gilles Bertan de Balanda et Laurent Ellias.

Laurent Elias aux cotés de Gilles Bertran de Balanda .
Un duo qui allait remettre en route la nouvelle équipe de France.

Un duo qui souvenons-nous, reprenait les rênes d’une équipe de France désunie et qu’il fallait à nouveau rassembler.

Repartant de presque zéro (après une relégation en seconde League et la non-qualification olympique) on vit alors apparaitre aux cotés des ténors de l’époque (Robert, Bourdy, Godignon, Hécart ,Delaveau, Angot et déjà Guillon) de jeunes talents encore méconnus du grand public, comme Thimothée Anciaume, Aymeric de Ponnat,Nicolas Delmotte  et les maintenant célèbres, Pénélope Leprevost et Kevin Staut. 

Sans vouloir amoindrir le rôle qu’Henck Nooren a pu jouer utilement au sein de l’encadrement,les fruits des succès de ces dernières années ne sont ils pas aussi liés aux efficaces initiatives de ses deux prédécesseurs ?

 

Alors, au-delà des piliers, qu’en pensent donc les autres cavaliers français, en mal de sélections internationales ?

Tous ceux qui, jeunes ou moins jeunes, semaines après mois, faute de n’avoir pu s’acheter une table VIP, n’arrivent pas à sortir suffisamment du territoire pour aller se frotter à l’élite internationale, quand bien même ils sont sélectionnés par leur fédération !

Cohésion fédérale.

La représentativité des cavaliers français sur les terrains internationaux passe  aussi par une fédération forte et cohérente. Une fédération  qui porte son poids en balancier de l’hégémonie des dictats financiers, véritables faire-valoir protectionnistes, visant à amoindrir le développement d’une certaine concurrence, élément essentiel de toute compétition sportive. 

Certes, une fédération n’est pas juste dévouée au devenir de prétendus talents et elle se doit d’appointer le maximum d’énergie pour l’intérêt général. Mais sans un projet d’ambition pour le sport de haut niveau, les jeunes talents de demain risquent là aussi de partir voir ailleurs, ou tout simplement d’abandonner leurs rêves … 

À voir tous les week-ends les mêmes se retrouver entre eux, ça va finir par lasser ! Cela ne devrait pas arriver et pourtant…

Alors qui pour reprendre la relève ?  Le débat est ouvert et nous attendons vos commentaires.

Suite au prochain épisode…

 

Nous vous invitons à lire l’interview d’Henri Prudent en lien sur la page d’Equidia :

L’interview d’Equidia ICI